UNE GIFFLE AFFREUSEMENT SUPPRENANTE, JE FAIS AUJOURD'HUI PEINE A VOIR, MAIS QUE M'ARRIVE-T-IL ?

Publié le 9 Février 2015

Cela fait trois ans maintenant que je lutte pour échapper à la réalité. Ce soir elle m'a rattrapée. En relisant pour la première fois depuis quelques mois mes mots d'une tristesse accablante sur ce dépotoir, j'ai réalisé à quel point je suis détraquée. Je viens de me réveillée après trois années de fuite acharnée. Les problèmes n'étaient jamais les mêmes malgré un fond similaire. J'était perdue. Je le suis encore plus aujourd'hui. Je suis lucide. Extra lucide. Comme si c'était un don venue avec l'expérience des coups vicieusement lancé par la vie. Mon âme est meurtrie mais hey devinez quoi, je le sais maintenant, merci. Ce qui est drôle c'est qu'en réalité le fait même d'être lucide peut être considéré comme maladif, on appelle ça la "folie lucide". Aucun rapport avec mon comportement, je n'ai absolument pas d'épisodes psychédéliques. D'autre par j'ai appris le pourquoi du comment récemment. Je suis mélancolique. Je parle de mon tempérament. À pratiquement 90%. C'est terrible ou magnifique. J'aime me convaincre des deux. D'autant plus qu'il est possible que je sois positive au test de la cyclothymie. Maladie se rapprochant de la bipolarité en constatant des épisodes de dépression et d'hyperactivité moins borderline. Ce sont donc plus des up and down constant et beaucoup plus dans la durée lors des moment de coups bas. Comme depuis ces vacances de noel je vis un enfer. J'ai d'abord fait un test pour la mononucléose du fait que mes journées se passaient de plus en plus dans mon lit. Seulement il s'est avéré négatif. Du moins sur le moment, car apparemment je l'ai déjà chopé cette merde. Maintenant j'aimerais savoir réellement comment je vais m'en sortir. Car les vitamines n'y font rien. Je n'ai plus aucun désir dans la vie. Me lever le matin, ou l'apres midi souvent ces tems ci, est inconcevable. Mes cours sont agaçants, je ne m'y retrouve plus. Je me dis que je verrais bien l'an prochaine car pour l'instant il y a trop de facteurs qui m'impose le mal être dans cette école et du coup dans la voix que j'ai choisi. Mais si je n'arrive pas à supporter cet univers est-ce par ce que je n'ai rien à y faire, ou bien car je suis aujourd'hui trop faible pour le supporter ? Je dois véritablement aller trouver des réponses rapidement au près d'un psychologue car les psychiatres seraient plus charlatans... c'est pas le sujet.

J'ai désiré plusieurs fois arrêter le temps pour justement avoir l'occasion de prendre mon temps, mais quel voeux catastrophique, car aujourd'hui je me rend compte que je suis au même endroit avec plus d'un millier de jours plus tard. Situation terriblement affligeante.

Rédigé par nao

Publié dans #réalité en face

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